DestinationErasmus +Brexit et projet mobilité Erasmus+

Depuis deux années le grand débat européen est le Brexit. Le Royaume-Uni quittant l’Europe, les échanges universitaires et les Erasmus anglophones vont être restreints.

Quelles sont les démarches administratives et les conséquences du Brexit sur les échanges européens ?

Le Royaume-Uni représentait un grand nombre de mobilité Erasmus mais aussi une mobilité pour l’emploi ce qui offre un avantage économique pour la Grande Bretagne.

La fin des échanges Erasmus avec le Royaume Uni?

Fin mars 2019 l’Angleterre ne fera officiellement plus parti de l’Union Européenne. Les directives Erasmus + imposent un retour en France avant fin mars 2019. Les échanges Erasmus seront exclus et les aides procurées afin de partir en Grande Bretagne seront figées. Mobi Trainee ne gérera plus de projet de mobilité au Royaume -Uni après le 29 mars 2019.

Les échanges Erasmus vers le Royaume- Uni sont avantageux pour les étudiants. En effet, ils ne paient pas les frais de scolarité des universités britanniques, qui coûtent extrêmement chères. Les échanges au Royaume-Uni seront donc accessibles à un nombre restreints de personnes en mobilité.

De plus, le Royaume- Uni était une destination prisée par les étudiants pour effectuer leur stage. En effet, ce n’est pas moins de 20% des étudiants français qui partent en mobilité Erasmus vers la Grande Bretagne.

Néanmoins, si vous êtes en mobilité Erasmus après fin mars 2019 il n’y aura aucun impact pour le moment puisque l’Angleterre reste au programme Erasmus + jusqu’en 2020.

Les mobilités au Royaume-Uni seront-elles toujours possibles ?

En effet, le Royaume-Uni pourra toujours continuer à pratiquer le programme Erasmus, si le parlement veut préserver ce programme. La Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Turquie et l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine, ne faisant pas parti de l’Union Européenne ont intégré ce programme de mobilité à l’étranger.

De plus, si le Royaume Uni continue ce programme il ne perdrait pas impact économique puisque la mobilité étudiante est importante au Royaume-Uni. Mais un long chemin reste à parcourir, d’après Rory Palmer, député britannique européen, « l’incertitude entourant la participation de la Grande Bretagne à Erasmus touche les jeunes qui planifient leurs études en ignorant s’ils auront les mêmes opportunités que les générations précédentes. » Enfin, un nouvel accord sur Erasmus+ devrait être lancé dès décembre 2020, ce qui laissera peut être place à des négociations.

La reconnaissance des diplômes

Aujourd’hui si un étudiant européen est diplômé en Angleterre, il peut exercer des les 28 pays membres de l’UE. Or, une fois le Royaume- Uni retiré de l’Union Européenne, les diplômes obtenus ne seront plus reconnus en Europe mais uniquement en Angleterre.

Un visa sera-t-il de vigueur ?

Oui, cela pourrait freiner encore plus les échanges européens et internationaux au Royaume-Uni. Par exemple, l’université d’Oxford accueille 6 étudiants sur 10 venant d’un pays européen. La mise en place d’un visa pourrait ajouter une difficulté à la mobilité Erasmus en Grande Bretagne.

Les autres destinations à envisager

Organiser une mobilité en Angleterre deviendrait plus chère que de partir aux Etats-unis. Il serait donc préférable pour vous de trouver une alternative à votre pays d’accueil. Les pays de l’Est ne sont pas à négliger puisqu’ils parlent un peu anglais et économiquement parlant ces pays sont très intéressants. L’Irlande du Sud est très en vogue avec les villes comme Dublin et Cork. Vous pouvez également partir au soleil apprendre et étudier l’anglais à Malte également. Mobi Trainee vous propose sa page “Erasmus + destinations” où repose multitude de choix pour votre mobilité à l’étranger.