Le programme Erasmus + ne s’arrête plus aux frontières de l’Europe, comme on a longtemps été habitué.
Dans les domaines de l’enseignement supérieur, de l’enseignement et de la formation professionnels, de la jeunesse et du sport, le programme Erasmus+ soutient des projets de mobilité et de partenariat mettant en relation des acteurs issus des 33 pays membres du programme avec ceux des pays partenaires, c’est-à-dire issus des autres pays du monde.
Son objectif est de renforcer l’attractivité de l’espace européen de l’éducation, de contribuer au développement durable des pays partenaires et de soutenir l’action d’aide au développement de l’Union européenne. C’est que l’on appelle la dimension internationale d’Erasmus+
Lancement du programme en Afrique
Au fil des années, le continent africain est devenu de plus en plus attrayant pour les étudiants étrangers. L’idée : se démarquer en réalisant une mobilité hors des sentiers battus. Le programme Erasmus en profite donc pour commencer à suivre des mobilités en Afrique.
Attention, il ne s’agit pas de mobilité similaire aux mobilités en Europe, les mobilités prévus en Afrique sont essentiellement des mobilités universitaires. En effet, cela concerne pour l’instant surtout les formations d’ingénieurs.
Quels sont les avantages de cette stratégie ?
L’ouverture du programme n’est pas seulement mise en place pour les étudiants, elle a aussi pour but d’aider les systèmes d’éducations africains à faire évoluer leurs programmes.
En effet, jusqu’à aujourd’hui leurs programmes sont étaient calquées sur les programmes européens. Cela à donc créer des écarts entre leurs cours, et sont dont ils avaient besoin. Par exemple, des travaux pratiques sur le chauffage des bâtiments, en pleine zone équatoriale.
Le but est donc de parvenir à former des étudiants répondant aux standards internationaux sans calquer le modèle européen. La trame de ces cursus est encore à inventer. Comment leurs diplômés doivent-ils se positionner dans le tissu socio-économique ? Quelles compétences doivent-ils maîtriser ? Seuls les Africains peuvent répondre à ces questions. C’est pourquoi le projet « MOSE-FIC », mise sur un travail global de maïeutique, pour épauler nos interlocuteurs dans l’identification des problématiques qui se posent à eux et la recherche de solutions concrètes.