Vous êtes installé dans votre pays d’accueil en Erasmus Plus et faites face à un coup de blues ? Ce ressenti, bien que tout à fait légitime, peut s’avérer troublant. Que faire en cas de déprime pendant un Erasmus Plus ? Mobi Trainee vous livre quelques conseils de poche afin de (re)faire rimer mobilité européenne et bien-être.
Le plus souvent, on observe deux cas de figure dès lors que l’on aborde la déprime pendant un Erasmus Plus. D’une part, le blues post-arrivée en mobilité européenne. D’autre part, celui ressenti à mi-parcours, une fois que l’on est bien installé. Avant de proposer des pistes de solutions, détaillons ce phénomène, loin d’être un cas isolé.
La déprime Erasmus Plus frappe plus d’un
L’incompréhension face à un tel sentiment peut parfois être forte. Pourtant, elle est tout à fait naturelle selon Clotilde Mafront, psychologue et elle-même ancienne étudiante Erasmus Plus. Néanmoins, il n’existe pas à ce jour d’études s’intéressant aux périodes de déprime vécues pendant un Erasmus Plus. Celles existantes font référence à la dépression post-Erasmus, qui survient quand on rentre dans son pays d’origine.
Ce sentiment de coup de pompe ou coup de blues est ce que l’on nomme le syndrome de l’expatrié. Il peut naître d’un décalage observé avec la façon de vivre des locaux, ou encore une mauvaise expérience anodine dans le cadre du quotidien. “C’est ce qu’on nomme le choc culturel théorisé par l’anthropologue Kalervo Oberg ”, résume Clotilde Mafront. Cette déprime pendant un Erasmus Plus peut aussi découler du mal du pays. “Accepter de vivre une autre culture signifie pour certains de mettre la sienne en standby”, explicite la psychologue.
Communiquer, échanger, accepter : le riche réseau Erasmus Plus
Ceci étant dit, que faire en cas de déprime pendant un Erasmus Plus ? Comme toujours lorsqu’il est question de mobilité européenne, rappelez-vous que vous n’êtes pas seul ! La communauté compte quelques milliers d’Européennes et d’Européens qui vivent, eux aussi, l’expatriation. Parmi tout ce beau monde, il y a de source sûre des personnes proches de vous géographiquement avec qui échanger sur le sujet. D’un point de vue concret, l’échange peut s’orchestrer de diverses manières :
Échangez avec les personnes de votre structure d’accueil sur vos états d’âme
- Usez des ressources que proposent l’application Erasmus Plus App qui vous permet d’échanger facilement
- Tournez-vous vers le réseau d’anciens candidats Erasmus dans votre organisme de départ
En savoir plus : https://mobitrainee.com/erasmus-plus/chiffres/ Le programme Erasmus + en chiffres
Il ne faut pas oublier qu’en France, des aides à la santé mentale sont disponibles pour les étudiants en études supérieures. “Il s’agit d’une période dense émotionnellement” selon Clotilde. Pourquoi ces coups de blues et ces périodes de doutes ne surviendraient pas pendant votre mobilité européenne ? “Cette réalité peut être exacerbée lorsque l’on se confronte à un environnement nouveau”, poursuit-elle. En effet, le sentiment d’indépendance peut peu à peu s’effacer pour laisser place à l’inconnu et au stress que cela suscite. N’hésitez pas à conseiller un spécialiste formé sur le sujet. Vous l’aurez compris, Erasmus et blues : ce n’est pas grave docteur !
Conseils pratiques :
Erasmus+ programme guide
https://mobitrainee.com/erasmus-plus/org/programme-guide/
Pourquoi organiser une mobilité Erasmus+ ?
https://mobitrainee.com/pourquoi-organiser-une-mobilite-erasmus/